Donald Trump a multiplié les exemples d’extra-territorialité des lois américaines de l’Ukraine à la diversité en passant par le Groenland. A la décharge du président américain, il n’est pas le premier à imposer cet état de fait.
Ainsi, l’administration de Trump impose aux multinationales de renoncer à la discrimination positive et à la promotipn de la diversité. Aussi, Washington négocie directement avec Moscou à la place des ukrainiens. De même, à la moindre suspicion, les Etats-Unis déclenchent leurs sanctions comme ce fut le cas avec le pétrole du Venezuela ou de l’Iran. Aussi, le Danemark est invité à quitter le Groenland et à laisser sa place aux américains.
Cette action de Donald Trump, n’est pas la première décision américaine de placer la Loi de Washington au-dessus de toute autre norme internationale ou locale. En effet, les exemples sont nombreux comme le montre l’offensive du FBI sur la FIFA du temps de Blatter. Un peu avant, les Etats-Unis avaient infligé à BNP Paribas entre autres, une amende record de 8,97 Mrds $, à cause de la violation de l’embargo américain envers certains pays comme le Soudan ou l’Iran. Pourtant, cet embargo n’était pas conforme au droit international.
De même, l’Argentine a dû passer à la caisse en payant aux fonds vautours 75% du nominal d’obligations rachetés en moyenne à 10% du nominal. En effet, ces derniers ont gagné leurs différents procès aux Etats-Unis, empêchant l’Argentine de recourir aux marchés financiers, en cas de non-paiement.
Ainsi, les Etats-Unis appuient la force de leurs lois et jugements sur le dollar car toute transaction en dollar est assujettie in finé au droit américain (compensation finale des transferts en dollar). En particulier, voir ses avoirs en dollar, gelés ou être interdit de traiter et d’emprunter en dollar, asphyxie toute entreprise ou entité publique.
L’autre argument est commercial car en cas extrême, les Etats-Unis peuvent interdire à ses entreprises de traiter avec un pays ou une entité, ce qui est décisif quand on connaît la liste des multinationales américaines comme Nvidia, Microsoft, Boeing, Intel, Google ou Apple.
Enfin, le cas de Cuba ou de l’Irak de Saddam entre autres, a donné l’exemple de la puissance militaire américaine comme instrument d’application des décisions prises par l’exécutif US, le Sénat et le Congrès ayant des pouvoirs décisionnels plus importants que l’ONU, comme symbole extrême.
