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Un alignement des étoiles pour Kering

Pinault

Le titre de Kering a porté sa performance annuelle à 18,2% après avoir gagné 1,8% lors de la séance du jeudi, témoignant de l’appétit des investisseurs pour le secteur français du luxe.

En effet, lors de la séance d’hier, Kering a profité de la baisse de l’euro de 0,4% par rapport au dollar. Toutefois, la tendance sur le fond, semble s’expliquer par la nette surperformance par rapport au secteur, avec un chiffre d’affaires total semestriel des Maisons en hausse de 33,9% en comparable.

Aussi, la marge opérationnelle courante des Maisons, est pour la première fois supérieure à 30%. Surtout, Gucci a dégagé en 2018 S1, une marge opérationnelle courante à un niveau historique (38,2%), tirée par une croissance saine et toujours aussi remarquable de son chiffre d’affaires (+44,1% en comparable).

Par ailleurs, Kering a aussi profité de la dynamique de la scission de Puma avec une action de l’équipementier pour 12 actions détenues, avec un traitement fiscal équivalent à celui des dividendes. De plus, comme Kering croit dans le potentiel de Puma, le groupe a conservé environ 16 % du capital, sachant qu’Artémis deviendra l‘actionnaire de référence de Puma avec environ 29 % du capital. L’action Puma est cotée sur la Bourse de Francfort et de Munich, ce qui a donné la possibilité aux actionnaires qui le souhaitent de monétiser cette distribution qui représente un rendement de près de 7,2% aux cours actuels.

Au niveau des réalisations semestrielles, le chiffre d’affaires du Groupe au premier semestre 2018 s’est ’établi à 6.431,9 millions d’euros en hausse de 26,8% en données publiées (+33,9% à périmètre et taux de change comparables). Pour sa part, l’EBITDA s’est élevé à 2.021,6 millions d’euros, en hausse de 47,6% par rapport au premier semestre 2017. La marge d’EBITDA a ainsi atteint 31,4%, en croissance de 440 points de base.

Enfin, le résultat net part du Groupe a explosé de 185,7% à 2.359,6 millions d’euros. Il est notamment composé du résultat net part du Groupe des activités poursuivies hors éléments non courants, qui s’élève à 1.262,2 millions d’euros (+54,9%), et du résultat net des activités abandonnées, qui s’élève à 1.148,2 millions d’euros, grâce à la plus-value de cession résultant de la perte de contrôle de Puma.