Vinci a annoncé avoir pris connaissance du projet de loi de finances pour 2024 (PLF 2024), présenté en Conseil des ministres. En effet, l'article 15 de ce projet prévoit la mise en place, à compter de 2024, d’une taxe sur l’exploitation de certaines infrastructures de transport de longue distance en France.
Ainsi, en première approche, son impact pour le groupe Vinci, sur la base des chiffres d’affaires 2022 des entités concernées (ASF, Cofiroute, Escota et Aéroports de Lyon), serait une charge supplémentaire de l’ordre de 260 millions d’euros sur l’exercice. Ce montant porte quasi-exclusivement sur les sociétés concessionnaires d’autoroutes.
Or, pour Vinci, ce projet est contraire à la lettre et à l’esprit des contrats de concessions, notamment ceux signés entre l’Etat concédant et les sociétés concessionnaires d’autoroutes. En effet, ces contrats comprennent des clauses de neutralité fiscale, ce qui va amener Vinci à utiliser toutes les voies de recours.
Pour rappel, Vinci est un acteur mondial des métiers des concessions, de l’énergie et de la construction, employant 272.000 collaborateurs dans plus de 120 pays. Sa mission est de concevoir, financer, construire et gérer des infrastructures et des équipements qui contribuent à l’amélioration de la vie quotidienne et à la mobilité de chacun.