Selon la presse, Butler Industries, a apporté son soutien au projet stratégique de Onepoint pour sauver Atos. En effet, Onepoint qui détient 11% du capital d'Atos, souhaite notamment la protection et la conservation de l'intégralité de ses actifs.
Pour sa part, la direction d'Atos avait tenté de vendre plusieurs de ses activités pour refinancer sa dette. Toutefois, Atos a déjà annoncé la conclusion des discussions avec EPEI (l'homme d'affaires tchèque, Daniel Kretinsky) en vue de la vente potentielle de Tech Foundations sans obtention d’un accord sur les nouvelles conditions contractuelles et financières. Aussi, Atos a indiqué que la société a été informée que les discussions avec Airbus concernant la cession de son activité BDS (Big Data & Security) ne se poursuivront pas.
Par ailleurs, l'Etat français pourrait s'inviter dans le sauvetage d'Atos car certaines de ses activités sont sensible à l'image des supercalculateurs et de la cybersécurité.
Pour rappel, Atos a annoncé un résultat net part du Groupe de -3.441 millions d’euros, impacté par des dépréciations de goodwill et d’autres actifs non courants pour 2.546 millions d’euros. Atos a également annoncé l'ouverture d’une procédure amiable de conciliation dans la continuité du mandat ad hoc, visant à obtenir un plan de refinancement avec les créditeurs financiers d’Atos. Enfin, le chiffre d’affaires est ressortie à 10.693 millions d’euros, en croissance organique de 0,4%.
